Le bien-être animal c’est quoi ?
Le bien-être animal est défini scientifiquement par l’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail) comme « l’état mental et physique positif lié à la satisfaction des besoins physiologiques et comportementaux [de l’animal], ainsi que de ses attentes ». Cette définition officielle précise aussi que « cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal ». Ainsi, au prisme de cette définition, il est possible d’analyser les différents systèmes d’élevage, afin de déterminer lesquels peuvent répondre aux besoins physiologiques et comportementaux des animaux, et lesquels leur portent atteinte. À titre d’exemple, les cochons domestiques ont conservé leur besoin de fouiller le sol avec le groin à la recherche de nourriture : dans les élevages intensifs, faute de litière à explorer ils ne peuvent satisfaire ce besoin élémentaire .
J’ai inscrit explicitement la notion de « bien-être animal » dans l’appel d’offres lié à la passation de mon marché, mais les réponses des fournisseurs sont imprécises, comment faire ?
La notion de bien-être animal est souvent utilisée à mauvais escient par certaines exploitations agricoles ayant pourtant des pratiques intensives : nous vous invitons donc à être vigilants ! Pour vous accompagner dans votre processus de sélection, nous mettons à votre disposition un tableau avec une liste de critères indispensables à prendre en compte pour le bien-être des animaux et mettre plus d’éthique au menu !
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Nous restons évidemment à votre disposition pour vous accompagner lors de la rédaction de vos appels d’offres ou de la passation de votre marché.
Les élevages que vous conseillez sont-ils vraiment plus respectueux des animaux ?
Les productions vers lesquelles nous orientons les acteurs de la restauration collective ont des pratiques « mieux-disantes », même si rien n’est parfait et nous en sommes conscients. À titre d’exemple, le cahier des charges porcin de l’agriculture biologique offre un environnement plus adapté aux besoins des cochons qui disposent ainsi de litière, a minima d’une courette extérieure et d’un plus grand espace par animal. Néanmoins, ces différents cahiers des charges autorisent (voire imposent, dans le cas du label Rouge) la castration des porcelets qui est à l’origine de douleurs importantes puisqu’elle est réalisée à vif. Malgré cela, en l’état actuel de la production et comparativement aux conditions d’élevage des cochons en agriculture conventionnelle, nous ne pouvons que recommander pour le moment de s’approvisionner en porc biologique ou en porcs fermiers label Rouge « porcs élevés en plein air » ou « en liberté ».